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07 juin - 12 juillet 2025

Après la Nature

« Après la nature » est une exposition collective née d’un appel à projets ; une exposition sur la transformation - celle de nos environnements, du vivant, mais aussi de notre regard. Une nature qui n’est plus donnée, mais façonnée. Un monde que nous modifions en permanence, et qui, en retour, agit sur nous. C’est dans cet entrelacs de mutations que se dessine la possibilité d’un nouveau lien.
07 juin - 12 juillet 2025

Après la Nature

« Après la nature » est une exposition collective née d’un appel à projets ; une exposition sur la transformation - celle de nos environnements, du vivant, mais aussi de notre regard. Une nature qui n’est plus donnée, mais façonnée. Un monde que nous modifions en permanence, et qui, en retour, agit sur nous. C’est dans cet entrelacs de mutations que se dessine la possibilité d’un nouveau lien.
L’exposition Après la nature explore les formes contemporaines de notre relation au vivant, à travers des œuvres qui questionnent autant les paysages transformés que les corps traversés. La nature ici n’est pas donnée, elle est recomposée, confrontée, parfois rêvée. Elle est à la fois trace, matière, projection, mémoire, fiction.

Les artistes rassemblés ne représentent pas la nature : ils la convoquent, l’interrogent, la manipulent. Ils en enregistrent les mutations, en révèlent les absences, en réinventent les langages. Certains travaillent avec ce que la terre offre encore — fragments végétaux, minéraux, matières organiques — en les réactivant par des gestes de soin, d’empreinte ou de greffe. D’autres prennent acte de sa disparition, et rendent visible ce qui se délite : l’effondrement de la biodiversité, la perte de repères sensoriels, l’effacement des paysages.

Les matériaux sont fragiles, souvent précaires. Ils parlent de temps long ou de présent brûlant. Les formes sont flottantes, parfois presque abstraites, comme si le monde ne pouvait plus se dire autrement qu’en pointillés, en mouvements suspendus, en constellations dispersées. Parfois, ce sont des formes d’archives qui se déploient : archives intimes, linguistiques, naturelles, comme autant de tentatives de sauvegarde dans un monde instable.

L’humain n’est jamais absent. Il est là, pris dans les tensions entre le biologique et le technologique, entre l’ancrage et l’exil. Les corps sont modifiés, reliés, fragmentés, traversés par le paysage autant qu’ils le façonnent. Ils se connectent à une mémoire plus ancienne que la leur, faite d’humus, de sève, de pierre et d’eau.

Après la nature ne désigne pas un futur post-nature, mais un moment de bascule : celui où il devient urgent de repenser notre lien à un monde qui ne peut plus être considéré comme un simple décor. Il s’agit de ralentir, d’observer autrement, de retrouver une écoute fine des signes du vivant, de s’ouvrir à d’autres formes de présence.

Artistes:

Sasha Afonskaia
Maria Arendt
Tiphaine Bedel
Kyoo Choix
Sébastien Dominici
Deborah Edwards
Éfcégée
Dominique Ghesquière
Camille Guichard
Étienne Jacobée
Anne Kalinic
Olga Kataeva-Rochford
Taisia Korotkova
Egor Plotnikov
Alexander Pogorzhelsky
Morgane Porcheron
Tanya Raush
Anna Samoylova
Céline Turlotte
VAM
Sébastien Vonier
L’exposition Après la nature explore les formes contemporaines de notre relation au vivant, à travers des œuvres qui questionnent autant les paysages transformés que les corps traversés. La nature ici n’est pas donnée, elle est recomposée, confrontée, parfois rêvée. Elle est à la fois trace, matière, projection, mémoire, fiction.

Les artistes rassemblés ne représentent pas la nature : ils la convoquent, l’interrogent, la manipulent. Ils en enregistrent les mutations, en révèlent les absences, en réinventent les langages. Certains travaillent avec ce que la terre offre encore — fragments végétaux, minéraux, matières organiques — en les réactivant par des gestes de soin, d’empreinte ou de greffe. D’autres prennent acte de sa disparition, et rendent visible ce qui se délite : l’effondrement de la biodiversité, la perte de repères sensoriels, l’effacement des paysages.

Les matériaux sont fragiles, souvent précaires. Ils parlent de temps long ou de présent brûlant. Les formes sont flottantes, parfois presque abstraites, comme si le monde ne pouvait plus se dire autrement qu’en pointillés, en mouvements suspendus, en constellations dispersées. Parfois, ce sont des formes d’archives qui se déploient : archives intimes, linguistiques, naturelles, comme autant de tentatives de sauvegarde dans un monde instable.

L’humain n’est jamais absent. Il est là, pris dans les tensions entre le biologique et le technologique, entre l’ancrage et l’exil. Les corps sont modifiés, reliés, fragmentés, traversés par le paysage autant qu’ils le façonnent. Ils se connectent à une mémoire plus ancienne que la leur, faite d’humus, de sève, de pierre et d’eau.

Après la nature ne désigne pas un futur post-nature, mais un moment de bascule : celui où il devient urgent de repenser notre lien à un monde qui ne peut plus être considéré comme un simple décor. Il s’agit de ralentir, d’observer autrement, de retrouver une écoute fine des signes du vivant, de s’ouvrir à d’autres formes de présence.

Artistes:

Sasha Afonskaia
Maria Arendt
Tiphaine Bedel
Kyoo Choix
Sébastien Dominici
Deborah Edwards
Éfcégée
Dominique Ghesquière
Camille Guichard
Étienne Jacobée
Anne Kalinic
Olga Kataeva-Rochford
Taisia Korotkova
Egor Plotnikov
Alexander Pogorzhelsky
Morgane Porcheron
Tanya Raush
Anna Samoylova
Céline Turlotte
VAM
Sébastien Vonier
Période d'exposition
7 juin - 12 juillet 2025

Vernissage :
le samedi 7 juin à partir de 17h en présence des artistes

Adresse :
2 promenade Saint-Pierre des Minimes
60200 Compiègne - France
+33 6 17 89 25 45

Ouvert les jeudis et vendredis de 14h à 18h, les samedis de 14h à 19h, les autres jours sur rendez-vous.

Entrée libre.

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