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28 octobre - 25 novembre 2017

Beauté fugitive

Polina Egorushkina et Konstantin Kornakov vous invitent à une balade en ville pour redécouvrir la beauté urbaine à travers les yeux d'artistes.
28 OCTOBRE - 25 NOVEMBRE 2017

Beauté fugitive

Polina Egorushkina et Konstantin Kornakov vous invitent à une balade en ville pour redécouvrir la beauté urbaine à travers les yeux d'artistes.
Les visions urbaines de Polina Egoroushkina, sont des transcriptions de visions, d'émotions, de sensations et c'est ce qui leur confère à la fois la puissance du geste pictural pur et celle de l'image floue qui inquiète et réveille en nous la mémoire de sensations lointaines ou gommées.

Les images de Konstantin Kornakov jouent aussi avec les codes de l'abstraction, mais nous savons que ce sont des captations de pans de notre réalité. Là aussi se mêlent les exigences plastiques et les oripeaux du réel en des visions qui nous entraînent au-delà de nous-mêmes, aux confins du sensible, là où le visible rejoint l'attente du surgissement du beau.

Car ce qui motive l'un et l'autre, au-delà de leurs différences, c'est la fascination qu'ils éprouvent pour le phénomène urbain, cette nouvelle dimension du monde des hommes à laquelle ils participent en ignorant les raisons et les forces qui les poussent à les construire. Ce sont ces forces que l'un et l'autre nous permettent de mieux approcher, de mieux connaître de voir enfin.

Mais c'est aussi une sensibilité profonde pour la beauté qui les rapproche. Et, là encore, dans le monde urbain qui est devenu le nôtre, ils nous disent que la beauté peut encore exister. Il faut pour cela en quelque sorte apprendre à la reconnaître, à la voir, à la laisser pénétrer notre esprit et notre corps comme le font l'air et les variations du soleil sur les façades des gratte-ciels ou des couleurs dans les angles peints des maisons.

Jean-Louis Poitevin, écrivain, docteur en philosophie, critique d'art, membre de l'AICA
Les visions urbaines de Polina Egoroushkina, sont des transcriptions de visions, d'émotions, de sensations et c'est ce qui leur confère à la fois la puissance du geste pictural pur et celle de l'image floue qui inquiète et réveille en nous la mémoire de sensations lointaines ou gommées.

Les images de Konstantin Kornakov jouent aussi avec les codes de l'abstraction, mais nous savons que ce sont des captations de pans de notre réalité. Là aussi se mêlent les exigences plastiques et les oripeaux du réel en des visions qui nous entraînent au-delà de nous-mêmes, aux confins du sensible, là où le visible rejoint l'attente du surgissement du beau.

Car ce qui motive l'un et l'autre, au-delà de leurs différences, c'est la fascination qu'ils éprouvent pour le phénomène urbain, cette nouvelle dimension du monde des hommes à laquelle ils participent en ignorant les raisons et les forces qui les poussent à les construire. Ce sont ces forces que l'un et l'autre nous permettent de mieux approcher, de mieux connaître de voir enfin.

Mais c'est aussi une sensibilité profonde pour la beauté qui les rapproche. Et, là encore, dans le monde urbain qui est devenu le nôtre, ils nous disent que la beauté peut encore exister. Il faut pour cela en quelque sorte apprendre à la reconnaître, à la voir, à la laisser pénétrer notre esprit et notre corps comme le font l'air et les variations du soleil sur les façades des gratte-ciels ou des couleurs dans les angles peints des maisons.

Jean-Louis Poitevin, écrivain, docteur en philosophie, critique d'art, membre de l'AICA
Période d'exposition
28 octobre - 25 novembre 2017

Vernissage le samedi 28 octobre à 15 h

Galerie est ouverte du mardi au vendredi de 14h à 19 h et samedi de 10h à 19h